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Tout savoir pour installer une pompe à chaleur air-eau
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min de lecture

Tout savoir pour installer une pompe à chaleur air-eau

Conseiller chez les nouveaux installateurs
Publié le
26.11.2025

Vous en avez assez des factures de chauffage exorbitantes alors que votre vieille chaudière peine à maintenir une température agréable ? Installer une pompe à chaleur air-eau offre une solution moderne pour réduire vos dépenses énergétiques tout en préservant l'environnement.

Ce guide vous accompagne, des prérequis techniques aux aides financières, pour une installation optimale. Découvrez comment les PAC air-eau, allient chauffage, eau chaude et confort

Guide complet pour installer une pompe à chaleur air-eau

Une pompe à chaleur air-eau mal dimensionnée gaspille 30% d'énergie en moyenne. L'installation commence toujours par une étude thermique rigoureuse pour éviter ce piège.

Calculer les besoins énergétiques du logement

La surface habitable, l'isolation, et le climat local déterminent la puissance nécessaire. Un logement de 100m² mal isolé nécessite 12 à 15kW, contre 8 à 10kW pour un logement récent.

Les professionnels utilisent des outils comme le logiciel Th-C-E ex réglementaire pour obtenir des données précises.

Adapter la PAC aux spécificités du circuit de chauffage

Les radiateurs à eau existants influencent le choix entre modèle haute ou basse température. Les planchers chauffants fonctionnent mieux avec des PAC basse température (35-40°C), tandis que les radiateurs classiques exigent des températures de 50-55°C.

Un professionnel vérifie également la compatibilité avec l'eau sanitaire. Une PAC haute température (jusqu'à 80°C) permet de combattre les légionelles.

Bien choisir son type de pompe à chaleur pour un confort maximal

80% des performances dépendent du choix initial. Voici les critères techniques à prioriser.

Les 3 paramètres techniques décisifs

  • Le COP (Coefficient de Performance) : un COP de 4 signifie 4kWh de chaleur pour 1kWh d'électricité
  • Le label Eurovent : garantit des tests en conditions réelles
  • La puissance frigorifique : doit correspondre à 100-120% des besoins calculés

CO2 vs fluide synthétique : quelle technologie privilégier ?

Les PAC utilisant du CO2 (R744) offrent un PRG (Potentiel de Réchauffement Global) 3 800 fois inférieur aux fluides classiques. Elles atteignent 90°C, idéal pour l'eau chaude sanitaire.

Ces modèles résistent aux températures extrêmes (-30°C) et durent jusqu'à 20 ans avec un entretien annuel.

Les 4 étapes techniques de l'installation

Une installation mal exécutée réduit le COP de 20%. Voici les étapes critiques.

Placement des unités intérieures et extérieures

L'unité extérieure doit être à 2m du sol, avec 50cm d'espace latéral. Pour les logements mitoyens, prévoir 2m de distance avec les voisins pour limiter la nuisance sonore (inférieure à 40dB dans les modèles récents).

L'unité intérieure s'installe à moins de 15m de l'unité extérieure pour limiter les pertes dans le fluide frigorigène.

Raccordement hydraulique : les 3 règles d'or

  • Purge complète du circuit d'eau avant connexion
  • Utilisation de vannes d'équilibrage pour les systèmes à plusieurs circuits
  • Installation d'un vase d'expansion adapté à la pression de la PAC (généralement 6-8 bars)

Branchement électrique : normes et précautions

Un câblage en 230V monophasé suffit pour les PAC jusqu'à 12kW. Au-delà, un raccordement triphasé est obligatoire. Le disjoncteur différentiel doit être de type B pour les modèles avec appoint électrique.

Une borne de terre avec résistance inférieure à 100Ω protège contre les surtensions.

Aides financières : comment économiser jusqu'à 3 500€

Les aides cumulables peuvent couvrir 25 à 35% du coût d'installation (moyenne 14 700€). Voici les dispositifs en 2025.

AideMontantConditionsMaPrimeRénov’1 500 à 3 500€Revenus modestes à intermédiairesCertificats d’économie d’énergie1 000 à 2 000€Remplacement d'un chauffage électriqueÉco-prêt à taux zéro10 000 à 50 000€Travaux de rénovation globale

Comprendre le fonctionnement d'une pompe à chaleur air-eau

Avant l'installation, comprendre la PAC air-eau permet d'optimiser son rendement. Ce système utilise les calories de l'air extérieur pour chauffer l'habitation et l'eau sanitaire, même par temps froid. Une bonne isolation du logement est essentielle pour conserver efficacement cette chaleur.

Le principe de l'aérothermie expliqué simplement

La PAC déplace la chaleur au lieu de la produire. Elle capte les calories de l'air jusqu'à -10°C via un fluide frigorigène. Ce dernier suit un cycle en quatre étapes : évaporation (absorption des calories), compression (augmentation de la température), condensation (transfert à l'eau du chauffage) et détente (refroidissement pour un nouveau cycle).

Les deux unités clés : le module extérieur et le module intérieur

L'unité extérieure capte les calories avec un ventilateur et les transmet au fluide frigorigène. L'unité intérieure (modèles bibloc) transfère cette chaleur au circuit de chauffage via un condenseur.

Les modèles monobloc regroupent tous les composants dans l'unité extérieure. Pour une efficacité optimale, celle-ci doit être placée sur une dalle en béton stable, orientée sud-est ou sud-ouest, dans un espace ventilé, à l'abri des intempéries et à 3 à 20 mètres de l'unité intérieure, tout en minimisant les nuisances sonores pour les voisins.

Chauffage, eau chaude sanitaire et rafraîchissement : la polyvalence de la PAC

La PAC air-eau assure le chauffage via des radiateurs, planchers chauffants ou ventilo-convecteurs. Elle couvre environ 70% des besoins en eau chaude. Les modèles réversibles inversent le cycle en été pour rafraîchir l'habitation, offrant un confort thermique toute l'année.

Compatible avec les émetteurs basse (planchers chauffants) ou haute température (radiateurs classiques), elle garantit une efficacité maximale sans modifier l'équipement existant.

Les indispensables avant d'envisager l'installation d’une PAC

Une installation réussie d'une pompe à chaleur air-eau commence bien avant la pose du matériel. Garantir la performance et la rentabilité de l'équipement exige de respecter des conditions précises.

1. L'importance d'un logement bien isolé

Une bonne isolation thermique est le pilier d'un système de chauffage efficace. Installer une PAC dans un logement mal isolé entraîne un surdimensionnement de l'appareil et une surconsommation inutile.

Une étude thermique, réalisée par un professionnel, permet d’évaluer les déperditions de chaleur et de déterminer les besoins énergétiques du logement pour choisir une PAC adaptée. Sans cette analyse, le risque de sous-performance est élevé.

2. Un système de chauffage central : la condition sine qua non

La PAC air-eau se branche obligatoirement à un circuit de chauffage central hydraulique. Les émetteurs compatibles incluent les planchers chauffants et les radiateurs basse température, idéaux pour un rendement optimal.

Les radiateurs à eau classiques fonctionnent aussi, mais nécessitent une PAC haute température. En l’absence de circuit hydraulique, les ventilo-convecteurs à eau restent une alternative, à condition de respecter les normes d’installation. Si les radiateurs existants sont surdimensionnés, ils peuvent souvent fonctionner en basse température, évitant leur remplacement.

3. L'espace nécessaire pour les unités extérieure et intérieure

L’unité extérieure requiert un espace dégagé (jardin, terrasse) pour un brassage d’air efficace. Elle doit être éloignée des fenêtres et des voisins pour limiter le bruit.

L’unité intérieure (pour les modèles bibloc) s’installe dans un local technique, un garage ou une buanderie, de préférence près du circuit de chauffage existant. Respecter les distances recommandées par le fabricant évite les pertes de puissance. Un accès facile pour l’entretien est également crucial pour prolonger la durée de vie de l’équipement.

  • Éviter les vents forts perturbant le ventilateur.
  • Anticiper les autorisations en copropriété ou en zone protégée.
  • Protéger l’unité extérieure des intempéries.

AvantagesInconvénientsÉconomies d’énergie jusqu’à 60 %.Coût d’installation élevé.Fonctionne même à -10 °C.Exige un circuit hydraulique ou des émetteurs adaptés.Réversible pour le rafraîchissement estival.Nuisances sonores potentielles.Éligibilité aux aides financières (CITE, Anah).Dépend des autorisations administratives en copropriété.

Bien choisir son modèle de pompe à chaleur air-eau

Le marché propose des pompes à chaleur air-eau adaptées à diverses configurations. Le choix dépendra de la structure du logement, des besoins en chauffage et de l'installation existante.

PAC monobloc ou bibloc : que choisir ?

La PAC monobloc regroupe tous les composants dans une unité extérieurs, avec un circuit hydraulique vers l'intérieur. Elle évite la manipulation de fluide frigorigène sur site, mais expose les tuyaux au risque de gel. La PAC bibloc sépare l'unité extérieure et intérieure, reliées par un circuit frigorifique. Moins sensible au gel, elle exige un professionnel habilité pour l'installation.

En contexte urbain, la PAC monobloc s'installe sur un balcon ou une terrasse sans espace technique intérieur. La PAC bibloc, plus silencieuse, convient aux maisons individuelles. Les modèles monobloc nécessitent un circulateur pour les logements de plus de 100 m², tandis que les bibloc évitent les déperditions thermiques dans les tuyaux extérieurs.

AvantagesInconvénientsMoins onéreuse à l'achatRendement un peu inférieurInstallation simplifiéeDéperditions thermiques dans les tuyauxMoins de risques de fuite de fluidePuissances limitées

Haute ou basse température : une question de compatibilité

Une PAC basse température (eau à 35-45°C) optimise les planchers chauffants et radiateurs basse température, idéale pour les constructions neuves. Une PAC haute température (jusqu'à 65°C) s'adapte aux radiateurs classiques existants, facilitant la rénovation sans changement d'émetteurs. Ce choix détermine 70% de l'efficacité énergétique.

Les modèles haute température consomment 15 à 25% d'électricité supplémentaire par rapport aux modèles basse température. Les planchers chauffants, associés à une PAC basse température, permettent d'atteindre un COP supérieur à 4 (Coefficient de Performance), contre 3-3,5 pour les radiateurs classiques. En Alsace, une PAC basse température maintient un SEER (Seasonal Energy Efficiency Ratio) de 3,8 contre 3,1 pour une haute température en décembre.

Le dimensionnement : la clé de la performance et des économies

Un dimensionnement incorrect entraîne des conséquences coûteuses : une PAC sous-dimensionnée surutilise l'appoint électrique (augmentation de 40% de la facture), tandis qu'une PAC surdimensionnée vieillit prématurément à cause des cycles courts. Une étude thermique précise les déperditions en W/m³.K selon l'isolation, la région et l'exposition.

La formule P = G × V × DT calcule la puissance nécessaire, avec G (coefficient d'isolation), V (volume en m³) et DT (différence de température). Pour une maison de 100 m² mal isolée (G=1,8) en région froide (DT=30°C), il faut 100×2,5×1,8×30 = 13,5 kW. En rénovation, une PAC bivalente associée à une chaudière permet d'atteindre 80% des besoins avec 20% d'appoint, optimisant les coûts. Les erreurs de dimensionnement touchent 30% des installations : une PAC 40% surdimensionnée consomme 18% d'électricité en plus à cause des cycles courts.

Le guide d'installation étape par étape par un professionnel

Installer une pompe à chaleur air-eau nécessite l’intervention d’un professionnel qualifié. L’expert suit un protocole précis pour assurer performance, conformité légale et longévité de l’équipement. Son rôle est essentiel pour éviter les risques liés à un mauvais dimensionnement ou des raccordements déficients.

L’expertise inclut une étude thermique, un emplacement stratégique pour les unités, des raccordements rigoureux et des réglages optimisés. Ces étapes garantissent un fonctionnement économe et un confort thermique adapté aux besoins du logement.

L'étude thermique et le choix de l'emplacement optimal

Le bilan thermique détermine la puissance requise en tenant compte de la surface (V), de l’isolation (coefficient G) et des conditions climatiques (DT). La formule P = G x V x DT permet d’évaluer les déperditions énergétiques. Par exemple, une maison mal isolée (G=0,95) de 140m² à Colmar (DT=35°C) nécessitera une PAC de 8,1 à 11,6 kW selon l’isolation.

  • L’unité extérieure est placée sur une dalle béton anti-vibrations, à plus de 20 mètres des voisins pour respecter les normes sonores (5 dB jour/3 dB nuit).
  • L’unité intérieure s’installe dans un local hors-gel, proche du circuit de chauffage et du tableau électrique.

La pose des unités et les raccordements

L’installation débute par la fixation de l’unité extérieure sur une dalle béton avec plots anti-vibratiles et l’unité intérieure au mur, en respectant les espacements (20 cm du sol, 50 cm des murs). Les raccordements suivent :

  • Raccordement hydraulique : Connecté au circuit via un module comprenant un filtre 500 μm, un vase d’expansion dimensionné selon le volume d’eau et un circulateur à vitesse variable. Un ballon tampon (30 à 100 L) stabilise la température et réduit les cycles de démarrage.
  • Liaison frigorifique : Réservée aux modèles split, cette étape exige un professionnel certifié RGE pour manipuler le fluide frigorigène. Les canalisations isolées évitent les déperditions énergétiques.
  • Raccordement électrique : Branchement sur un circuit dédié protégé par un disjoncteur C20A minimum, en conformité avec les normes NFC 15-100 (électricité) et NFC 61-331 (climatisation). Un connecteur de sécurité et un groupe de sécurité sont obligatoires.

La mise en service et les réglages

La mise en service vérifie :

  • La pression du circuit d’eau (0,5 à 1,5 bar généralement).
  • Un test d’étanchéité des raccordements hydrauliques et frigorifiques sous azote.
  • Le bon fonctionnement en mode chauffage et eau chaude sanitaire sur 24h.
  • Le paramétrage de la régulation et de la loi d’eau, avec une pente adaptée (0,5 pour les planchers, 1 à 2,5 pour les radiateurs).
  • Une formation complète à l’utilisateur sur les modes (monovalent, bivalent) et l’utilisation d’un thermostat connecté.

Le professionnel ajuste la loi d’eau pour optimiser la température selon les variations extérieures. Une sonde extérieure est essentielle pour ce réglage. L’entretien biennal obligatoire (décret 2020-912) et les obligations légales pour les PAC > 4 kW (contrat de maintenance) sont expliqués.

Un bon dimensionnement et des réglages précis garantissent des économies d’énergie de 30 à 50 % et une durée de vie de 12 à 15 ans. Les aides financières (MaPrimeRénov’, CEE) peuvent couvrir jusqu’à 30 % du coût.

Pourquoi faire appel à un installateur certifié RGE ?

Installer soi-même une pompe à chaleur (PAC) air-eau peut sembler économique, mais cela expose à des risques majeurs de malfaçon. Seul n professionnel qualifié RGE peut garantir sécurité, performance et accès aux aides.

La garantie d'une installation sécurisée et performante

Un installateur certifié RGE respecte les normes électriques (NF C 15-100) et thermiques, évitant risques de court-circuit ou de fuite de fluide frigorigène. Seule une personne détenant l’attestation de capacité, délivrée après formation agréée, peut manipuler ce fluide réglementé. En cas de non-respect, des amendes ou la mise hors service de l’appareil sont possibles.

En optimisant le dimensionnement (puissance adaptée aux besoins du logement), il maximise l’efficacité énergétique. Une PAC mal calibrée entraîne surconsommation ou chauffage insuffisant, surtout en hiver. Une PAC de 12 kW installée à tort dans un logement nécessitant 9 kW génère une surconsommation d’environ 15 %, selon l’ADEME.

La certification QualiPAC, un gage de confiance

Le label QualiPAC, délivré par Qualit’EnR, atteste des compétences techniques de l’artisan. Il couvre l’installation, la mise en service et l’entretien, essentiel pour une PAC air-eau. Choisir un professionnel QualiPAC assure un travail conforme aux normes et un conseil personnalisé, notamment pour le choix entre modes de fonctionnement (monovalent, bivalent…).

Cette certification permet aux particuliers d’accéder aux aides publiques, comme MaPrimeRénov’, en garantissant la qualité des travaux. Les professionnels bénéficient d’une meilleure visibilité et d’une montée en compétences, avec un suivi annuel obligatoire.

La condition essentielle pour accéder aux aides financières

Les aides de l’État (MaPrimeRénov’, éco-PTZ, TVA réduite à 5,5 %) exigent impérativement un installateur RGE. Sans cette certification, le projet perd jusqu’à 5 000 € de subventions. Un ménage aux revenus modestes peut obtenir 4 000 € via MaPrimeRénov’ pour une PAC air-eau, contre 3 000 € pour les revenus intermédiaires.

  • Expertise technique pour une installation optimisée
  • Respect des normes de sécurité et environnementales
  • Éligibilité aux aides financières de l'État

Le professionnel RGE réalise une étude thermique préalable, valide la compatibilité avec les émetteurs existants (radiateurs, plancher chauffant) et assure un entretien biennal obligatoire, évitant pannes prématurées liées à une pose incorrecte.

Coût d'installation et aides financières pour votre projet

Investir dans une pompe à chaleur air-eau représente un budget initial, mais les économies d'énergie sur le long terme en font un choix judicieux. Des aides de l'État permettent de réduire significativement la dépense initiale, avec des subventions pouvant couvrir jusqu'à 50 % du coût total pour les ménages modestes.

Quel budget prévoir pour une pompe à chaleur air-eau ?

L'installation coûte en moyenne entre 10 000 et 18 000 €, incluant matériel et pose. Le prix dépend de plusieurs facteurs :

  • la puissance nécessaire, déterminée par la surface du logement et son niveau d'isolation ; la marque choisie (les labels Eurovent garantissent la performance)
  • le type d'appareil (monobloc ou bibloc) ; et la présence d'une fonction d'eau chaude sanitaire (ECS).
  • la facilité d’installation et d’accès

Un modèle monobloc (8 000 à 10 000 €) est plus abordable mais généralement plus bruyant, tandis qu'un bibloc (10 000 à 18 000 €) offre un meilleur rendement et un fonctionnement plus silencieux. Par exemple, une maison bien isolée de 100 m² nécessitera une PAC de 12 000 €, contre 15 000 € pour une maison mal isolée du même gabarit.

Les principales subventions pour réduire votre investissement

L'État propose des aides cumulables pour la transition énergétique. Exemples :

  • MaPrimeRénov' : Jusqu’à 5 000 € selon les revenus, versée par l’Anah pour les propriétaires occupants ou bailleurs. Pour un couple avec un revenu fiscal de 30 000 €, l’aide peut atteindre 3 000 €.
  • Prime Énergie (CEE) : Jusqu’à 5 600 € octroyée par les fournisseurs d’énergie sans condition de ressources. Les ménages modestes bénéficient de montants majorés.
  • Éco-prêt à taux zéro : Financement jusqu’à 15 000 € sans frais ni intérêt, remboursable sur 20 ans. Idéal pour les travaux de grande envergure.
  • TVA réduite : Taux de 5,5 % sur le matériel et la main-d’œuvre pour les logements de plus de 2 ans, qu’ils soient résidence principale ou secondaire.

Les conditions d'éligibilité aux primes PAC.

Pour bénéficier des aides à la rénovation énergétique, plusieurs conditions doivent être respectées.

La plus importante : faire réaliser les travaux par un professionnel certifié RGE, indispensable pour MaPrimeRénov’ comme pour les primes CEE.

D’autres critères peuvent s’appliquer :

  • un logement construit depuis plus de 2 ans,
  • une occupation en résidence principale pour certaines aides,
  • des plafonds de revenus (uniquement pour MaPrimeRénov’).

Exemple concret : en Vendée, une maison de 85 m² a bénéficié de 7 000 € d’aides sur un projet à 12 524 €. Le reste à charge est descendu à 5 524 €, pour 2 350 € d’économies annuelles sur le chauffage.

Les demandes doivent toujours être déposées avant le début des travaux.

À titre indicatif, en Île-de-France, un couple peut toucher MaPrimeRénov’ jusqu’à un revenu fiscal de 59 394 €.

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